Propriétaire et visiteurs au cours du temps

Le premier propriétaire connu est Pierre de Quenec’hquivilly, seigneur du Faou.

 

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Blason des Furic

  • En 1548, Jehan Furic s’affranchit, en monnaie portugaise, de Pierre de Quenec’hquivilly pour les terres et le manoir.

 

 

 

 

  • Son petit-fils, l’amiral de Kerguelen, hérite en 1772 de Keranmaner et des terres au nom du droit d’aînesse. Il ne résidera jamais au manoir.

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    Blason des Kerguelen

 

 

 

 

Visiteurs :

  • Le père Maunoir « Tad mad »
  • Après des études au collège des jésuites à Rennes, Julien Maunoir (1606-1683) rejoint la Compagnie de Jésus. Professeur au Collège de Quimper en 1630, il est sollicité par Michel Le Nobletz pour poursuivre l’oeuvre des Missions bretonnes. Le Père Maunoir ne parle pas breton, il se rend en pèlerinage à Ty Mamm Doue. C’est là, selon la tradition, qu’il reçut la grâce de parler breton.
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Taolenn

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Retable du reliquaire du Père Maunoir

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Eugène Boudin
    Né à Honfleur en 1824. Il est un des premiers artistes qui découvrent la Bretagne et en 1857, il dessine la chapelle Ty Mamm Doue.

 

  • Gustave Flaubert

 

En 1847, Maxime Du Camp persuade Gustave Flaubert, âgé alors de 25 ans, de l’accompagner pour un nouveau voyage, sac au dos, à travers la Bretagne.

« Au fond d’un vallon, d’un ravin plutôt, l’église de la Mère-Dieu se voile sous le feuillage

Fusain

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Fusain Eugène Boudin 1857

des hêtres. A cette place, dans le silence de cette grande verdure, à cause sans doute de son petit portail gothique que l’on croirait du XIIIe siècle et qui est du XVIe, elle a je ne sais quel air qui rappelle ces chapelles discrètes des vieux romans et des vieilles romances, où l’on armait chevalier le page qui partait pour la Terre-Sainte, un matin, au chant de l’alouette, quand les étoiles pâlissaient, et qu’à travers la grille passait la main blanche de la châtelaine que le baiser de départ trempait aussitôt de mille pleurs d’amour. »

Par les champs et par les grèves, Gustave Flaubert.